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Festival de Théâtre amateur du Pays d'Aix et d'ailleurs 2018 à Aix-en-Provence - Festivals / Foxoo
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Source : #31829 Publié le 13/11/17 | Vues : 262

Festival de Théâtre amateur du Pays d'Aix et d'ailleurs 2018 à Aix-en-Provence / Festivals

Evènement passé.

Du 11 au 14 janvier 2018 à Aix-en-Provence (13).

A l'heure où les oiseaux se taisent - jeudi 11 janvier, 19 h

Compagnie L'Ombre des mots, texte de Vanessa Perez

Elisa et Joséphine sont soeurs. Elles sont du même secret mais pas du même silence. Et si les murs les plus hauts étaient ceux que nous érigeons contre nous-mêmes ? Combien de mots pour dire le silence ? Suffit-il pour franchir ces murs que le temps passe, seulement... simplement ? Deux manières de vivre un secret, deux combats qui délivrent ou qui détruisent.

Cendrillon - jeudi 11 janvier, 21 h

Compagnie Les Maskarons, texte de Joël Pommerat, mise en scène de Bernard Colmet

Entre marâtre et marraine, une très jeune fille cherche sa voie' D'un conte pour enfant, Cendrillon devient une pièce "sur la mort, sur la vie et sur le temps'. Son récit commence, la mère malade adresse à sa fille des paroles presque inaudibles et qu'elle ne comprendra pas tout à fait' Comment Cendrillon se remettra-t-elle du malentendu qui l'accable ? Délicatesse, humour, sarcasme pour évoquer la mort, le temps qui passe, mais surtout les belles rencontres qui font que la vie vaut peut-être le coût !

Quatre à quatre - vendredi 12 janvier, 19 h

Compagnie Les Tréteaux du sud, texte de Michel Garneau

Anouk, une jeune femme dans la vingtaine, vient de rompre avec son compagnon. Elle est libre ! Mais que faire de cette liberté si neuve à laquelle elle n'a pas été préparée ? Elle interpelle sa mère encore vivante, mais aussi sa grand-mère et son arrière grand-mère. Quatre générations de femmes déballent leurs rêves, leur vie et se racontent leurs histoires d'amour. Dès lors va s'élever en un chant alterné le poème en prose que chacune de ces femmes vit ou a vécu.

Ce 2 août, au lavoir - vendredi 12 janvier, 21 h

Compagnie les Baladins de l'Estello, adaptation du texte de Dominique Durvin et Hélène Prévost, mise en scène de Danielle Stéfan

Ce dimanche 2 août 1914, comme tous les dimanches, c'est jour de lessive dans ce village qui pourrait se situer n'importe où en France. un groupe de femmes se retrouve pour une nouvelle journée de labeur. Le lavoir, autrement appelé "Le bureau des petites nouvelles" ou "La chapelle de la médisance", est le lieu où tout se raconte. Mais ce dimanche 2 août 1914, des hommes ont déclaré la guerre et des maris, des fils sont mobilisés. La grande Histoire va venir bouleverser la vie de ces femmes, livrée dans une alternance de dialogues colorés et populaires et des récits drôles, émouvants ou combattifs. La Guerre fait irruption tout au long du spectacle au travers de lettres, journaux de Poilus, poèmes... comme un écho à la tragédie qui s'annonce.

La compagnie des Baladins de l'Estello est majoritairement féminine, c'est donc en cherchant des pièces avec beaucoup de femmes qu'elle est tombée sur Le Lavoir dans ses archives, peu de temps avant le centenaire de la Première Guerre mondiale. La proposition a reçu un accueil enthousiaste de l'ensemble des deux groupes, théâtre et chorale. Elle en a donné un première version, fin 2013 et début 2014. L'adaptation de Danielle Stéfan tient compte de l'effectif (nombre de femmes, âges, présence des hommes...), elle a donc retravaillé le texte comme un matériau pour équilibrer les rôles et pour éviter d'effacer les personnages secondaires. Elle a conçu ce spectacle comme une sorte de fresque populaire, avec beaucoup d'acteurs sur scène (plus de trente), le mélange théâtre et chant en donne l'ampleur et permet de dépasser les simples anecdotes du texte.

La Tigresse, samedi 13 janvier - 18 h 30

La Compagnie L'éclat, texte de Giana Carbunariu
Le spectacle raconte l'histoire d'une tigresse qui s'enfuie du zoo et qui est finalement abattue par une équipe de gendarmes et de vétérinaires. Son épopée à travers une "ville européenne de taille moyenne" est narrée par les divers protagonistes qui croisent sa route. Au delà de cette aventure urbaine jouant avec certains codes du surréalisme, on assiste avec humour aux déchainements des passions face à l'étrangeté de la situation, qui nous renvoie évidemment aux même déchainements face à "l'étranger". Le travail de mise en scène est avant tout collectif, il se base sur l'improvisation des comédiens lors des séances de répétitions. La direction est enrichie de créations musicales en live sur le plateau.

La Grotte de Jean Anouilh, samedi 13 janvier - 20 h 30

Compagnie Le Mille-feuille, texte original de Jean Anouilh, mise en scène de Maïlys Castets et Ken Michel, composition musicale de Yoann Fayolle

Attention ! Ce que vous allez voir, c'est une pièce « pas encore faite », et qui va se construire ou se déconstruire sous vos yeux. Car l'auteur, décidément, a bien du mal à mettre en ordre sa dramaturgie et contrôler ses personnages. Son univers imaginaire ' La Grotte proprement dite ' nous entraîne ainsi dans la confrontation de deux mondes : celui des maîtres, impuissants, enfermés au sein de leur propre rang, et celui des domestiques, amers, bouillonnants, affairés au-dessus des sombres fourneaux. La cuisinière de la maison a été tuée, dénouement d'une histoire dont on va petit à petit remonter la pente' En plus d'être un bijou de mise en abîme théâtrale, cette oeuvre est une prouesse dramaturgique. Anouilh nous fait rire, nous ballotte, nous surprend, et, tel un château de carte, compose sa pièce grâce aux failles et aux méandres mêmes de l'écriture. Mais il nous livre aussi une profonde réflexion sur la condition humaine, faisant ainsi de La Grotte l'une des pièces les plus représentatives de son oeuvre. Elle est à la fois comédie, tragédie, conte sordide, farce décalée.

Les élèves de l'atelier ont ainsi pu naviguer sur des registres de jeux très différents, et apporter à la création toute l'énergie, le plaisir, l'inventivité et la fantaisie dont ils ont su faire preuve durant leur année théâtrale.

Médée dans l'escalier, dimanche 14 janvier - 18 h 30

Compagnie La Lune en scène, texte d'Iaran Dubalay, mise en scène d'Alain Raybaud

Elle nous revient, Médée, chargée de toutes nos contradictions, nos angoisses, passionnée et révoltée, comme toujours. L'action se situe dans le hall d'un HLM. Là où entre les poubelles et les boites aux lettres, le drame se noue, jusqu'à l'inévitable. Comme toujours. Et ce n'est pas l'intervention d'un choeur dépassé et incompétent qui pourra stopper la course folle de la machine. Une pièce urbaine qui pose la question du regard de la tragédie sur notre société contemporaine.

Les choix de mise en scène privilégient la direction d'acteur et le jeu des comédiens plutôt que le décor et la scénographie. Peu de décors, rien d'illustratif, Médée dans l'escalier utilise pour la création d'un hall de HLM : des chaises, une boite à lettres et deux poubelles. C'est dans l'oeil du spectateur que se construit la scène et que c'est dans son imaginaire que peut prendre vraiment vie le spectacle. La musique ' originale ' concourt aussi à favoriser le voyage poétique du spectateur dans l'indicible.

Roberto Zucco, dimanche 14 janvier - 20 h 30

Atelier MJC Prévert d'Aix-en-Provence, texte de Bernard-Marie Koltès, mise en scène de Claire Prati
L'épopée, à la fois tragique et poétique, d'un tueur en série qui bouleverse la vie de ceux qui croisent son chemin, en les éclairant de sa folie. Une pièce bâtie sur des rencontres qui renvoient à la solitude de chacun et à l'impuissance du langage et où s'immisce pourtant le rire.
« Moi qui suis gardien depuis six années, j'ai toujours regardé les meurtriers en cherchant où pouvait se trouver ce qui les différenciait de moi, gardien de prison, incapable de poignarder ni d'étrangler, incapable même d'en avoir l'idée. »
Posée dès la scène d'ouverture, la question parcourt toute la pièce, elle nous donne à observer et écouter un jeune homme attirant, qui tue de sang froid. « Un enfant si sage devenu fou brusquement » dont la trajectoire sanglante est inspirée de celle de Roberto Succo dans les années 80. Qu'est-ce qui le différencie de moi, ce tueur ? Qu'est-ce qui le différencie de nous ? Cette interrogation, perturbante, traverse les quinze tableaux de la pièce et chacune des rencontres de Roberto Zucco, avec la gamine, la vieille dame, la dame élégante, le balèze' Mais s'agit-il vraiment de rencontres ? Qu'échangent les personnages, sinon des mots ? Qu'échangent les êtres humains, sinon des mots ? Se voient-ils seulement ? « De toute façon, personne ne s'intéresse à personne », hurle Zucco à un téléphone qui ne marche pas. Est-ce là une réponse ?

La mise en scène est contemporaine, sobre et dynamique. Elle comprend peu de décor : une grande caisse renversée sur le côté et deux caisses plus petites servent de tabourets. Les changements de décor se font à vue, les scènes s'enchaînant sans temps mort. La pièce est rythmée par de la musique, des extraits des « Eight Seasons » de Vivaldi par Astor Piazzola.

Débute à 19H00
29, avenue Robert-Schuman, 13 aixenprovence




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